Après le mois d’Octobre et son Octobre Rose pour lutter contre le cancer du sein, le mois de Novembre soutient à sa manière le cancer de la prostate.
Qu’est ce que le cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme devant le cancer du poumon et le cancer colorectal, dans le monde.
Ce cancer est la 3e cause de décès par cancer chez l’homme.
Le premier facteur est l’âge suivi par l’hérédité. Comme pour d’autres cancers, l’alimentation peut aussi jouer un rôle.
Il n’existe pas réellement de symptômes particuliers pour cette forme de cancer. En évoluant, le patient peut faire face à :
- des besoins plus fréquents et urgents d’uriner
- brûlures / douleurs en urinant
- des difficultés à uriner ou présence de sang
Sa gravité dépend de la taille de la tumeur et du type de cellules cancéreuses.
Que veut dire Movember et en quoi consiste t-il ?
On entend de plus en plus souvent l’expression “Movember”. Ce terme vient de Mo pour le début de moustache et “vember” pour la fin du mois de Novembre en anglais.
Depuis 2003, le Movember est un mouvement de plus en plus populaire créé par la Movember Charity Foundation. Le but de leur mouvement est de laisser pousser sa moustache pour sensibiliser l’opinion publique et récolter des fonds pour la recherche des maladies masculines comme par exemple le cancer de la prostate.
Deux amis australiens s’étaient lancés le défi de remettre la moustache au goût du jour.
Voyant leur mouvement prendre l’ampleur, ils ont décidé de récolter des dons pour la santé masculine et ont pu verser en 2004 leur premier don à la Fondation Australienne du Cancer de la Prostate, de 30 710 dollars.
En 2015, ils avaient atteint les 542 millions de dollars. Le mouvement est aujourd’hui soutenu par plus de 5 millions d’hommes et de femmes dans le monde entier.
Les mots d’ordre de la Movember Charity Foundation sont : chercher, tester, sensibiliser et informer. Pour accélérer la recherche, ils peuvent compter sur plus de 350 chercheurs venant de 90 institutions parmi les meilleurs au monde dans ce domaine.
Comment dépister le cancer de la prostate ?
Après un interrogatoire sur les antécédents familiaux, un médecin peut procéder à un toucher rectal pour vérifier le volume, la surface et la consistance de la prostate.
Il peut aussi prescrire une prise de sang pour vérifier le taux de PSA (Antigène Prostatique Spécifique), qui est la substance produite par la prostate. A noter qu’un taux élevé peut aussi correspondre à une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate.
Ce taux peut aussi servir à suivre l’évolution du cancer.
La biopsie prostatique reste le seul moyen qui permet de savoir la présence d’un cancer de la prostate définitivement.
L’imagerie médicale, une échographie endorectale ou encore un IRM vont permettre par la suite d’affiner le diagnostic et de détecter les anomalies.
Des études ont montré que durant la maladie, le sport peut aider le patient. Pratiquer une activité physique adaptée permettrait au patient de réduire la fatigue et améliorer sa qualité de vie pendant les traitements.
Choisir une alimentation diversifiée et équilibrée avec des fruits et légumes, des poissons et viandes maigres est source de bien être pour les patients.
Quel est le suivi après le traitement ?
Les patients sont suivis par un contrôle médical régulier. Une première visite est prévue entre 6 semaines et 3 mois après le traitement, puis une visite tous les 6 mois pendant 2 ans, puis tous les ans pendant 10 ans. Ces examens sont nécessaires pour assurer la bonne surveillance du patient.
A la fin du traitement, la marche, le vélo ou encore la natation sont des activités recommandées. D’autres occupations comme le bricolage, le jardinage ou encore le ménage peuvent être bénéfiques pour le patient.
Messieurs, si vous souhaitez soutenir le mouvement Movember, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Dites au revoir à vos rasoirs pendant 1 mois !